Subventions agricoles "Que les Etats-Unis commencent" (Bussereau)
La France est d'accord pour que l'Union européenne (UE) réduise ses subventions aux exportations agricoles, mais sous réserve que "les Etats-Unis commencent", a déclaré à Buenos Aires le ministre français de l'Agriculture Dominique Bussereau.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Interrogé sur les demandes de réduction des subventions aux exportations agricoles formulées par l'Argentine ou le Brésil, lors d'un point de presse vendredi à l'occasion de sa visite en Argentine, M. Bussereau a réclamé la réciprocité, soulignant que la France, première puissance agricole européenne, ne souhaitait pas être la seule "à bouger".
"Que les Etats-Unis commencent. L'Europe est prête sous réserve de réciprocité, car on ne veut pas être les seuls à bouger", a déclaré le ministre à l'occasion de ce point de presse. "Avant de donner des leçons, il faut regarder les chiffres", a souligné le ministre, ajoutant qu'il pensait sur ce point "à nos amis américains". L'Union européenne est le premier marché des pays en voie de développement, a-t-il ainsi expliqué. L'industrie agro-alimentaire représente aussi 16% de l'emploi en France, a-t-il ajouté.
M. Bussereau effectue depuis jeudi une visite de travail en Argentine à l'occasion notamment de l'inauguration du salon de l'agriculture argentin. Il a déjà rencontré le ministre argentin de l'Economie, Roberto Lavagna, qui a réitéré à cette occasion les demandes du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay) en faveur d'une réduction des subventions européennes aux exportations agricoles.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :